6.5.10

Anselm Kiefer

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Artista, pintor y escultor alemán nacido en Donaueschingen, sur de Alemania, en 1945. Su producción se inicia en 1966, cuando decide abandonar los estudios de derecho para dedicarse a su verdadera vocación, el arte. Representante de la nueva vanguardia y el Neoexpresionismo (corriente del arte postmoderno surgida en los años 80).

Al final de la década de los setenta, se erige como el artista capaz de imponer la nueva pintura alemana en el ámbito internacional. Conocido sobre todo por su arte "matérico”, Kiefer utiliza telas de gran tamaño que impregna con materiales diversos e inscripciones. Las composiciones de Kiefer suelen involucrar grandes formatos, inscripciones o textos escritos, acusadas perspectivas y una particular atención al detalle táctil. Sus trabajos, en los que se fusionan la pintura, la escultura y la fotografía, mediante técnicas como el collage y el asamblage, subrayan la solemnidad y la naturaleza trascendente de su contenido no sólo por sus cualidades táctiles, sino por la violencia de su pincelada y la opacidad que transmite una paleta de colores casi monocroma, mezclada con materiales poco ortodoxos y endebles como alquitrán, plomo, vidrio, alambre, paja (por lo general quemada), yeso, barro, ceniza o polvo, flores y plantas reales, en contraste con la transparencia de su significado.

En los años setenta y ochenta la obra de Kiefer gira en torno a la mitología, la historia y la simbología, temas que el artista investiga en profundidad y utiliza de modo recurrente en para interrumpir aquello que él percibe como un proceso de amnesia colectiva ante las brutalidades y tragedias históricas de Alemania, tales como el totalitarismo nazi y el Holocausto o el desmembramiento del país tras la Segunda Guerra Mundial y su ulterior lucha por la reunificación.

La obra Kiefer funciona como un auténtico teatro de la memoria. En sus trabajos acumula memorias, alusiones y referencias a la historia alemana, sin olvidar el nazismo. Kiefer acude tanto a los mitos nórdicos como al misticismo hebreo. En su obra es posible encontrar ecos de walkirias y nibelungos de óperas de Richard Wagner, pero también al Árbol de las Sefirot proveniente de la Cábala. La arquitectura fascista de Albert Speer coexiste en su trabajo con la poesía de Paul Celan.

Mariano Akerman explora la imaginería de Kiefer en sus conferencias sobre Alemania y las Artes Visuales en mayo de 2010 (ver catálogo y contenidos de cada conferencia; también foto)


Padre, Hijo, Espíritu Santo, 1973


La muerte de Brünhilde, 1976


Tu cabello de oro, Margarete, acuarela, 1980. Metropolitan Museum of Art, Nueva York. Comentario (Ian Altveer)


Tu cabello de oro, Margarete (Dein goldenes Haar, Margarethe), 1981


Margarete, 1981


Tu cabello de oro, Margarete, 1981

Leche negra del alba te bebemos al atardecer te bebemos al mediodía y por la mañana te bebemos por la noche
bebemos y te bebemos
[...]
Tu cabello de oro, Margarete
Tu cabello de ceniza, Shulamit
.


Paul Celán, Fuga de la muerte, poema, 1947-48


Tu cabello de ceniza, Shulamit (Dein aschenes Haar, Sulamith), 1981


Ibid.


Ibid.


Ibid.


Shulamit, 1983. 290 x 370 cm. Colección Doris and Donald Fischer


Detalle


Mar Rojo, 1984-5


Vía de ferrocarril, 1986


Jerusalem, 1986


Las Sefirot (Die Sefiroth), 1986-91. Fotografía, pintura y ramas sobre plomo, hierro y vidrio, 240 x 100 cm.


Mesopotamia, libros de plomo, 1989


Shevirat Ha-Kelim (Ruptura de platos), plomo y vidrio, 1990


La escalera al cielo, 1990. Inscripción: "Seraphim" (Serafines)


Jericó, 2007

Acerca de Kiefer y su obra: German Art, Heilbrunn Timeline - WebMuseum-Paris - Enfocarte - Neoexpresionismo - Mark Rosenthal, Anselm Kiefer, Prestel, 1988 - Daniel Arasse, Anselm Kiefer, Nueva York: Harry N. Abrams, 2001 - Michael Auping, Anselm Kiefer, Heaven and Earth, Prestel, 2005 - Monumenta 2007 - Approaches to the Kabbalah - Germano Celant, Anselm Kiefer, Skira, 2007 - Andrea Lauterwein, Anselm Kiefer-Paul Celan, Myth, Mourning and Memory, London: Thames & Hudson, 2007 - Contemporart - Thomas Ligotti - El Poder de la Palabra - Paint Big - El Mundo - World Ash 2009

Oeuvre - Wikipedia
Ses toiles et plus généralement ses œuvres, saturées de matière (sable, terre, strates de plomb que Kiefer appelle "livres", suie, salive, craie, cheveux, cendre, matériaux de ruine et de rebut), évoquent la catastrophe et les destructions de la Seconde Guerre mondiale, en particulier la Shoah. Le choix des matières exprime également sa sensibilité à la couleur : « Plus vous restez devant mes tableaux, plus vous découvrez les couleurs. Au premier coup d'œil, on a l'impression que mes tableaux sont gris mais en faisant plus attention, on remarque que je travaille avec la matière qui apporte la couleur »[3]. L'esprit qui se trouve dans la matière a également son importance. La suie par exemple est la résultante d'une matière initiale différente qui a subi, grâce au feu, de nombreuses transformations. La suie est donc l'étape finale et définitive d'une autre matière[3]. Dans certaines toiles, l'artiste superpose à cette représentation du désastre un symbole de l'art ou du génie : ainsi dans Icarus, les sables du Brandebourg (1981), c'est la forme d'une aile peinte à l'huile. Il est également auteur de sculptures monumentales en forme de tours ou de maisons, à l'intérieur desquelles sont disposés des toiles et des objets-sculptures.
Convaincu de la nécessité de revisiter l'identité allemande de l'après-guerre, sans la renier, il questionne ses grands récits (notamment la Chanson des Nibelungen et Parsifal), ses événements historiques fondateurs (comme la bataille d'Arminius ou le tombeau d'Alaric Ier), ses grandes figures philosophiques et littéraires, ainsi que l'exploitation qui en fut faite par le nazisme[2]. La poésie est une autre de ses sources d'inspiration majeures, qu'il utilise autant en référence qu'en matériau même de ses créations plastiques en inscrivant fréquemment des fragments de textes à même la surface de la toile ou de la sculpture. Depuis les années 1990, il a dédié plusieurs séries d'œuvres aux poètes Paul Celan, Ingeborg Bachmann et Velimir Khlebnikov, trois auteurs ayant entrepris de dresser le langage contre l'oubli et la barbarie. Il est également très influencé par le mysticisme de Robert Fludd et les écrits de la Kabbale.
Ses œuvres font partie des collections des plus grands musées du monde. Le 24 octobre 2007 trois de ses œuvres (Anthanor une peinture de 11 mètres de haut, Danaë et Hortus conclusus, deux sculptures) entrent dans les collections pérennes du musée du Louvre[4], une première pour l'institution depuis 1954[5],[6]. Il a inauguré le programme Monumenta du Grand Palais à Paris en 2007, avec un travail qui rend hommage notamment aux poètes Paul Celan et Ingeborg Bachmann, mais aussi à Céline.

Declarations
«L'Histoire pour moi est un matériau comme le paysage ou la couleur.»[2]
«Pour se connaître soi, il faut connaître son peuple, son histoire... j'ai donc plongé dans l'Histoire, réveillé la mémoire, non pour changer la politique, mais pour me changer moi, et puisé dans les mythes pour exprimer mon émotion. C'était une réalité trop lourde pour être réelle, il fallait passer par le mythe pour la restituer.»
«Ma biographie est la biographie de l'Allemagne.»
«Le matin avant de commencer à travailler, je vais dans ma bibliothèque. Elle fait soixante mètres de long, cela me permet de déambuler comme au Vatican. Souvent, je trouve un livre dont j'ai besoin, quel qu'en soit le sujet, qu'il s'agisse de mode ou de littérature. C'est très curieux, comme on trouve très souvent ce que l'on cherche. Je pense que nous avons un accès à nos livres qui ne passe pas par l'intellect, qui transite ailleurs que par le cerveau.»
«Sans mémoire, il ne peut y avoir d'identité, d'autant que je considère que l'identité remonte bien plus loin dans le temps que notre propre naissance»
«Une peinture est toujours une défaite» (interviewé par Frédéric Taddéi, sur Europe 1, le 11 juin 2007)
«Quand je finis un tableau ou une sculpture je construis une maison autour, car l'oeuvre doit avoir sa propre peau»
«Je vois mes tableaux comme des œuvres qui méritent d'être transformées»

Cf. Wikinglesa pics Todesfugue Todesfugue-de.

Creadores suizos y alemanes


Anselm Kiefer, "Tormenta de rosas", de su serie La ruptura de las vasijas, 2000
Breaking the Vessels | Shvirat-HaKelim | שבירת הכלים
La escultura involucra un remolino de paja dispuesta sobre libros metálicos.

2 comments:

Gab desde Florida said...

O mein Gott... Impresionante, fuertisímo. Al poema de Paul Celan lo leí a partir de un artículo tuyo. Me encantó e impresionó a la vez. Como Kiefer pone en imágenes visuales su doloroso mensaje es de una expresividad impresionante. ESPECTACULAR tu enfoque y tu selección de obras. Un mundo de bellezas y atrocidades. Me toca muy hondo. Y me encanta tu obra inspirada en ese mismo poema. Gracias Mariano. Sos un verdadero Kunstmeister.

Gina desde el Centro said...

Querido Mariano: ¡Formidable el trabajo que hiciste! Suponía que harías ese enlace - lo que hay que recordar y lo que hay que olvidar. En esas latitudes el tema habrá tenido un impacto tremendo y de tu capacidad de exponerlo a la máxima potencia no tengo dudas. ¡Fantástico! Creo que todos los elegios que recibiste están bien merecidos. Disfrutá de los laureles. Un beso grande, Gina