19.11.20

AK 003 201119


Scott

‘Salles’ - Durand, J-N-L. Précis des leçons d’architecture données à l’École polytechnique, Plate 13 (Rise of the Architectural Fact).

ibid.

ibid.


19th Century Architecture

JNL Durand
Precis 1840 Precis ENG
Planche
Raise of Architectural Fact
Matrix Regained

Julien Guadet
WKP
Britannica

Louis Cloquet
Abstract

Arquitectura Beaux-Arts
Britannica
WKP.EN
Beaux Arts Style

Historicismo
WKP.ES
Fletcher - Tree of Architecture

Eclecticismo
WKP.FR
WKP.EN
WKP.ES1
WKP.ES2
Galeria Guemes

Pastiche
CNRTL

Cast-Iron Architecture
Arquitecture metallique
Arquitectura de hierro

Architecture of the US

Vida J Berlin
Vida J Francfort

Architecture métallique au XIXème siècle Le métal commence à être utilisé dans l’architecture et le génie civil dès la fin du XVIIIème siècle. En même temps que progresse la Révolution industrielle, qui permet la production et la commercialisation du fer et de la fonte, le métal est de plus en plus massivement utilisé : l’architecture, dans ses formes et sa pratique, en est profondément transformée. D’abord employée pour des raisons techniques, l’architecture métallique est utilisée pour les halles, les gares, les ponts, les passages couverts, les grands pavillons des Expositions Universelles et tous bâtiments de transit. La première qualité du fer et de ses dérivés est une bonne résistance au feu. Ainsi, dès 1830, à cause du risque d’incendie qu’implique l’éclairage aux chandelles puis au gaz, tous les combles des théâtres parisiens sont réalisés en fer. Encore, ce matériau est bien plus résistant que le bois ou la pierre. Il permet d’augmenter les portées, ou à portée égale d’alléger, d’ouvrir les bâtiments et y installer de grandes verrières. Une colonne en fonte suffit là où il eut fallu un épais trumeau en maçonnerie. Le premier pont métallique de Paris, construit entre 1801 et 1804 et dû au premier consul Napoléon Bonaparte, est le Pont des Arts. Un autre exemple des toutes premières architectures métalliques pourrait être celui de la Halle au blé dont la coupole, détruite par un incendie en 1802, voit sa reconstruction confiée à l’architecte François-Joseph Bélanger et à l’ingénieur François Brunet. En 1811, une nouvelle coupole coiffe le bâtiment, réalisée en fer et couverte de feuilles de cuivre, qui seront remplacées en 1838 par des vitres. Fermée en 1873, le bâtiment fut attribué à la Chambre de commerce en 1885 qui le transforma en Bourse de commerce par l’architecte Henri Blondel qui recouvrit l’ensemble du bâtiment en pierre. La production de métal décuple entre 1820 et 1870, le métal est chaque jour moins cher pour les constructeurs. La fonte, produit brut du haut fourneau, est alors utilisée pour les colonnes et les éléments décoratifs, le fer pour les charpentes et les structures. Ce n’est qu’à partir de 1890 que l’acier est massivement employé, auparavant son utilisation était limitée à la construction mécanique et aux armements. En 1845, la grève des charpentiers parisiens, qui se prolonge pendant plusieurs mois, contribue à accélérer le recours au métal dans l’architecture. Privés de bois, les entrepreneurs utilisent le fer pour achever leurs constructions, et participent ainsi à la vulgarisation d’un matériau qui était jusqu’alors peu utilisé. Au milieu du siècle, un débat s’élève entre les partisans de l’éclectisme qui paraphrasent les styles passés et les rationalistes qui considèrent le fer comme un matériau nouveau porteur d’innovations. La bibliothèque Sainte-Geneviève dessinée et bâtie en 1844-1851, le Crystal Palace de l’ Exposition Universelle de 1851 à Londres, ou encore l’église St-Eugène dans le 9ème arrondissement de Paris, où de fines colonnes en fonte supportent un réseau de nervures métalliques apparent, contribuent à étayer cette nouvelle architecture portée par Labrouste, Horeau, Boileau et Viollet le Duc. « Du fer, du fer, rien que du fer ! », voici les fameux mots que le Baron Haussmann , alors préfet de la Seine, adresse à l'architecte Victor Baltard à propos du projet des Halles Centrales. Sur ordre de Napoléon III, Baltard imagine au centre de Paris des halles pour faciliter le commerce, et entre 1850 et 1870, douze pavillons sont bâtis dans de nouveaux matériaux, le fer, la fonte et le verre. Ces bâtiments montrent les diverses possibilités qu’offre le métal, et servent de modèles à de nombreux marchés couverts en France et à l’étranger. Les Expositions Universelles , vitrines de la modernité du pays, engagent l’État à entreprendre de vastes constructions de prestige et à déployer son excellence dans l’art du métal, « art tout contemporain de fond en comble » où sont supprimés « presque le bois, les matériaux bruts fournis par la terre » comme l’écrit Huysmans au lendemain de l’ Exposition Universelle de 1878 . Pour l’ Exposition Universelle de 1851 à Londres, Joseph Paxton réalise une serre gigantesque de 3 800 tonnes de fonte et 700 tonnes de fer, le Crystal Palace. La clarté, les surfaces modulaire et industrielle font école. Des répliques fleurissent dans le monde, et la Galerie des Machines de l’ Exposition universelle de 1889 lui fait écho. Cette construction métallique, de l’architecte Ferdinand Dutert et de l’ingénieur Victor Contamin, obtient le record mondial de la portée de voûte (420m de long, 115m de large et 45m de haut). Lors de cette même exposition la Tour Eiffel est construite et domine Paris du haut de ses 312m. A la fin du XIXème siècle, aux États-Unis, l’École de Chicago menée par Louis Sullivan, élabore des formes architecturales autonomes grâce au fer, donnant ainsi naissance au gratte-ciel. Au début du XXème siècle, la construction métallique consomme les deux-tiers de l’acier produit en France, et l’utilisation du fer et de la fonte sont mis à l’honneur par l’Art Nouveau.
Le fer et le verre au service du commerce. Avec la Révolution industrielle, la production métallurgique augmente de façon spectaculaire, et permet désormais de construire en métal des bâtiments de grande ampleur. Cette nouvelle architecture de fer et de verre répond parfaitement aux besoins des grands magasins : multiplier les rayons, valoriser les produits, encourager les déplacements de la clientèle, le tout en réduisant les risques d’incendies toujours très redoutés. Le verre est l’élément fondamental de l’architecture commerciale. Il permet de créer de vastes verrières qui éclairent au mieux tous les espaces de vente, mais aussi de mettre en place d’immenses vitrines sur la rue. Les poutrelles et colonnes métalliques réduisent l’encombrement des structures porteuses, et favorisent la création de vastes plateaux ouverts sur tout l’étage et de galeries donnant sur le hall central. Des passerelles légères permettent les déplacements. Un grand escalier de ferronnerie relie les étages de façon encourageante. Un maximum d’espace est ainsi libéré pour les marchandises et les clients.
La double verrière du Bon Marché. Complément évident du fer, le verre vient habiller les vastes surfaces dessinées par les structures métalliques. Mais cette matière n’est pas un bon isolant thermique et favorise la condensation. Le système de double verrière mis au point pour le Bon Marché répond à ces problèmes. La verrière intérieure, accrochée aux verrières extérieures, peut être décorée de vitraux. Cette réalisation trouve son aboutissement dans la grande lanterne centrale (dôme vitré éclairant l’édifice par le haut) réalisée en collaboration avec Gustave Eiffel.

Au Bon Marché, L'Escalier Central et la Grande Verrière, gravure, 1872, Bibliothèque Nationale de France. [+] Passarelles Grands magasins

Charles Fichot, Les grands établissements de Paris, le grand escalier des magasins du Bon Marché, 1872. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, cote Va 270 j folio, vol. 26. "Le hall et le grand escalier. Grand magasin du Bon Marché, 1872. BnF, Estampes et Photographie (Va 270 j folio). Bibliothèque nationale de France. Décidé à séduire la bourgeoisie nouvellement enrichie, Aristide Boucicaut teste avec succès les techniques du commerce moderne : prix étudiés, rotation permanente des collections, échanges, soldes, vente par correspondance ... Le hall d’entrée, totalement ouvert sur les étages en galeries, offre une vision d’ensemble sur les espaces commerciaux. Au centre de ce dispositif, le grand escalier fluidifie les déplacements et invite les clients à visiter les différents rayons." [BnF] El sistema de hierro fundido y vidrio doble como principal medio de iluminación natural en la obra porteña tiene su antecedente en aquél de las tiendas Au Bon Marché en París (Gustave Eiffel y L.A. Boileau, 1872-76; “Les magasins de nouveautés ‘Au Bon Marché’ – Grands établissements de Paris: les nouveaux magasins du Bon Marché,” L’Univers illustré, París, 23 de marzo de 1872, p. 188. Ver también Frampton, “Modern Architecture,” pp. 36-37; “Le Bon Marché,” Passarelle(s), París: BnF, http://passerelles.bnf.fr/techniques/bon_marche_01.php; Charles D’Ydewalle, Au Bon Marché: de la boutique au grand magasin, [París]: Plon, 1965; Mélisa Gaszi, “Le Bon Marché célèbre sa légende: premier temple de la consommation,” Le Monde, 14 de septiembre de 2012; Michael B. Miller, The Bon Marché: Bourgeois Culture and the Department Store, Princeton, Nueva Jersey: Princeton UP, 1981). Para el efecto grandioso orquestado en el hall con escaleras neobarrocas y decoración estilo Segundo Imperio, ver Charles Fichot, Les grands établissements de Paris, le grand escalier des magasins du Bon Marché, litografía, 1872; Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, cote Va 270 j folio, vol. 26, http://passerelles.bnf.fr/grand/pas_174.htm; repr. en L’Illustration: journal universel de la famillie, París, 23 de marzo de 1872, p. 205, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Le_Bon_March%C3%A9,_001.jpg [23.11.20].

Eugène Viollet-le-Duc, Chateaux de Pierrefonds, façade drawing, 1858. "Restaurar un edificio no es mantenerlo, repararlo o rehacerlo, es restituirlo a un estado completo que quizas no haya existido nunca." Viollet-le-Duc. Aportaciones teoricas de Viollet-le-Duc: criterios de restauracion (Enrique Perez Rodero, ArtChist, Leon, 2015).

Viollet-le-Duc, Sala para 3000 personas con novedoso sistema de bovedas, Entretiens, 1863, fig. 18. [+] Gallica Google Bks

Kristjan Plagborg Nielsen, Creative Engineering, tesis de maestria, Aarhus University, DK, agosto de 2013 [+] Project proposed by Viollet-le-Duc for an ideal structure. From Entretiens sur l'architecture, published in 1868.


PATRIMONIO ARQUITECTÓNICO ARGENTINO, 1880-1920. Memoria del Bicentenario, II.1 + II.2
El Tomo II (1880-1920) se corresponde con el encumbramiento de la Generación del 80, desde la primera presidencia del general Julio A. Roca a la primera de don Hipólito Yrigoyen. Se trata de un período especialmente fecundo en materia de emprendimientos de infraestructura –urbanística, portuaria, ferroviaria, sanitaria–, a la par que generador de algunas de nuestras arquitecturas más notables, tanto en las esferas oficial y eclesiástica cuanto privada: palacios, grandes escuelas y hospitales y casas-chorizo, serán la marca de una época que se vestirá con los ropajes sucesivos de los Academicismos italiano y francés, seguidos por la novedad de los Antiacademicismos, ya en la irrupción del siglo XX.


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